Arriver...

Fye n'avait pas pris énormément de temps pour revenir. Mais une fois sur place, il n'eut pas le courage d'affronter le regard de Crystal, ni même celui d'Apiaru.
Il aperçut celui qu'il avait suivi dans profondeurs du lac non loin de Kuro. Le magicien, tout en sifflant un air, vint tout simplement se planter près des deux hommes, évitant soigneusement les présences féminines.
Tout du moins, pour l'instant. Mokona vint se poser sur son épaule et Fye lui sourit:
"J'espère que toi, tu n'as pas touché à ce truc...."

Il espérait que sa réaction, légèrement violente, n'avait pas trop attiré l'attention ou la réprobation du ninja. Mais ce qui était fait était fait, rien de plus. Fye ne pouvait se défendre que par son habituel sourire, ce qu'il ne se gênait jamais de faire.

Apiaru revint, n'ayant pas réussi à le rattraper avec les moyens humains, c'est à dire avec ses bonnes vieilles jambes [C'est de ta faute, paresseuse ><], et s'arrêta net en le voyant, son grand sourire habituel sur le visage.
Elle s'éloigna lentement, s'assit pour se calmer et réfléchit à ce qu'elle venait de voir.
Elle songea que le jeune homme ne répondait pas toujours illico lorsqu'on l'appelait Fye, et revit son air effrayé lorsqu'un jeune garçon qui passait devant eux s'était fait héler par son prénom; Yui, dans un autre monde, et le visage qu'il avait tourné rapidement vers la voix, puis la surprise, le soulagement, la tristesse.
Pas difficile à présent de deviner que cela devait être son vrai nom.

Alors comme ça, bienvenue la comédie, il reprenait son masque ? Très bien.
Elle rappela à elle la facette qui s'était élevé lorsque le mage l'avait catapulté, pour se retirer dans les profondeurs.

La jeune femme, son visage sombre fermé, calme, et ses sourcils froncés sur des yeux froids, revint dans la clairière, et sans un mot se dirigea vers les bouteilles qui gisaient encore, abandonnées, sur le sol. Elle s'assit à nouveau, à côté de Kurogane où elle était auparavant, et entreprit de descendre tout ce qui restait d'alcool.

Un espèce de trou noir arriva:

_Oh , j'ai une heure de retard sur les autres ...

Il en sortit deux espèces d'abrutis :
-Chiara, une fille ayant rejoint la bande depuis belle lurette ,
-Et Mina , le frère de Mokona ...
La pensée de la jeune fille était vraiment, mais vraiment peu enthousiaste ...L'endormie qui cette fois ci ne l'étais pas vraiment à cause de sa douleur qu'elle venait de s'infliger... La pauvre choute était... tombée sur le visage en plein sur ses cicatrices encore fraiches

*Aiiiie ! Pensa-elle ,C'est vrai que dans ce monde , ça ne fait qu'une semaine que mes cicatrices sont apparues vu l'heure qu'il est chez moi...Elle sortit une horloge qui indiquait l'heure et l'année et la semaine de chaque monde qu'elle avait confectionné elle même car la jeune demoiselle qui paressait particulièrement atteinte avait en fait plus de 200 de Q.I , Ha bah oui ,une semaine , elles sont toutes fraiches et me font maaal ! Normalement ça fait 2 ans génial ! *

Elle s'avança d'un pas vraiment fatigué et parla à Fye tout en reluquant Appia:

_Elle à encore sortit un truc bizarre , elle l'avait dit du ton le plus naturel du monde... Ça ne l'étonnait pas plus que ça

[Je suis nouvelle mais Chiara était déjà dans la bande depuis longtemps dans mon histoire en gros faut lire ma fiche pour comprendre xD]

Fye regarda Chiara et lui répondit aimablement:
"Je pense qu'on ne la changera jamais."
Ses yeux se posèrent sur Apiaru chan, cette dernière ayant rejoint les dernières réserves d'alcool dans le but d'en descendre les ultimes bouteilles. Le magicien soupira, songeant au désespoir qui devait animer la jeune demoiselle.
Fye y était un peu pour quelque chose et cette pensée le rongeait de l'intérieur. Mais une idée lui vint subitement à l'esprit, aussi limpide que de l'eau de source.
"C'est le cas de le dire..."

Le jeune homme s'avança aux côtés d'Apiaru et s'abaissa au niveau des bouteilles. Il se saist d'elles et courut vers le lac avant de les jeter au fond du lac avec vigueur.
"Une bonne chose de faite, non?"

La jeune fille haussa les épaules, avec l'air de s'en foutre totalement, de se foutre totalement de tout, rien ne pouvait la toucher. De toute façon, il ne restait presque plus rien.

Elle sortit une bouteille de sake des singes (comment ça, obsédée ?), arracha littéralement le goulot des dents et y but directement sans se soucier de se blesser.

Apiaru savait pertinement à quoi elle ressemblait. Ses oreilles s'étaient légèrement allongées, étaient devenues plus pointues, elle le sentait. Sa vue avait changé, était devenue plus aigue, plus puissante, et elle voyait les jeux de lumières différemment; ses pupilles avaient commencé à se fendre elles aussi. Ses dents s'étaient allongées, et elle sentait la force et la puissance dans ses muscles, l'adrénaline dans son sang.
C'était une transformation qu'elle retenait en temps normal, mais qui allait de pair avec le changement de facette.

Ainsi soit-il...
Tant pis, n'est-ce pas. Ce n'était pas avec ça qu'ils allaient comprendre, et il valait mieux qu'elle garde son calme.
Et autant le faire culpabiliser un bon coup... Ca faciliterait les choses.

Wren, toujours assis dans on coin, regardait avec appréhension les derniers évènements. Il aurait donné n'importe quoi pour s'incruster dans la tête de Fye ou encore celle d'Apiaru, afin de saisir leurs failles et la raison de leur comportement.

Le jeune homme fouilla dans sa sacoche, désireux de se mettre quelque chose sous la dent. Sauf que...
"Nada..."
Il jeta des regards presque affolés mais avant tout frénétiques tout autour de lui. Et soudain, le bonheur lui apparut: un pommier. Sans se soucier des autres, Wren se mit à trottiner paresseusement jusqu'à l'arbe de ses rêves. Une fois sur place, il entreprit de ramener quelques pommes au reste du groupe, histoire de passer le temps.

Presque vexée par l’absence de réaction de son interlocuteur, Leïra retourna bouder sur son écaille brillante, but une dernière gorgée de la liqueur d’Apiaru, mais finit par reposer la bouteille, légèrement écoeurée par cet alcool trop fort. La jeune voleuse entreprit d’observer tout en agissant le moins possible, elle vit même quelqu’un arriver, mais n’alla pas la saluer. Ce ne fut pas un manque de politesse, mais un manque de motivation. Il y avait tellement de monde qui arrivait en même temps...
Elle vit la jolie Apiaru être privée de sa bouteille par le blondinet qui semblait penser avoir fait une bonne action. Ceci dit, cette dernière semblait n’en avoir rien à faire et alla s’installer dans un coin pour...boire autre chose. Leïra remarqua les modifications physiques de la rousse, qui la faisaient ressembler encore plus à un renard. Cela ne l’effraya ou ne l’étonna même pas : ce n’était pas la chose la plus étrange qu’il lui avait jamais été donné de voir.
Tandis que notre jolie blonde cherchait un prétexte pour parler à Apiaru, le garçon brun qui n’avait pas voulus lui répondre partit à la recherche de nourriture et elle l’aperçut en train de cueillir des pommes.
Leïra se dirigea vers lui en trottinant, prit deux des pommes qu’il tenait avec un grand sourire et lui fit un léger clin d’œil, comme une petite fille, en disant :

« Je te les emprunte...Ok ? » ^^

Sans attendre de réponse, elle alla s’asseoir près d’Apiaru et lui tendit une pomme tandis qu’elle croquait dans la sienne.

« T’en veux ? »

Toboe se réveilla sous sa forme de loup de couleur roux, dans une forêt humide et très calme, tout lui apparaissait flou. Où est-il ? Pourquoi est-il ici ? Il essaya de se remémorer, les évènements précédent, mais rien ne lui venait à l’esprit, le néant…enfin si, il se souvenait de son nom c’est déjà ça. Bref, le jeune loup roux, après un long moment, où il était allongé dans cette herbe humide, Toboe se redressa sur ses quatre pattes et s’aventura dans ce monde totalement inconnu pour lui.
Il marchait, reniflant de temps en temps pour enfin découvrir deux odeurs, une odeur de roussi et une odeur étrangement familière, pourquoi cette dernière lui est-elle familière ? Il ne le savait pas, certainement car c’est l’odeur des loups.

Toboe se met soudainement à hurler, comme pour appeler quelqu’un…mais qui ? Il ne connait personne ici, mais bon peut-être que quelqu’un l’entendrait et irait a son aide. Au fil de sa marche, Toboe avait pris l’apparence d’un jeune humain, un jeune garçon plus précisément, vêtu de botte, d’un pantalon vert et d’une sorte de chemise rouge. Il avait l’air de désespérer et fatiguer.

" Mais où suis-je ?"

Un petit bruit se fit entendre, et Toboe se mit les mains sur son ventre, l’air encore plus abattu.

" Et voilà que je commence à avoir faim _ _’"

Il s’approcha d’une grande étendu d’eau, mais a peine eu t-il fait encore quelque pas vers cette dernière, que le jeune garçon tomba évanoui par terre, dans l’herbe à côté d’un arbre.

[Hrp: je viens avec vous, vu que toboe-chan a apparut dans un monde]

Il était tombé juste au bord, sans les voir.
Oh... Un nouveau venu.
Bah. Ce n'était pas ses affaires, et Kiba qui exhalait la même chose serait fort aise de s'en charger.
Elle détourna ses yeux pour revenir à ceux de Leira. Une pomme... pas mal avec du sake... Ceci dit, tout était bon avec du sake.

- Merci, grogna-t-elle doucement en la saisissant.

Elle mordit dedans. Pas mauvaise du tout, il allait falloir qu'elle retienne cette dimension.

La chère amie en question, sans répondre, but au goulot déchiqueté une nouvelle gorgée, tourna les talons, toujours sans un mot, et se dirigea d'un pas feutré et rapide vers le pommier, attrapa une nouvelle pomme, saisit quelques autres, puis se dirigea à nouveau vers les deux inconscients (chacun dans un sens du terme).
Elle laissa tomber toutes les pommes sur la tête du pauvre animal - les renards sont sensés s'entendre avec les loups... - et se retourna vers Luna.

- Voilà la commande, fit la jeune fille d'un ton neutre, avant de retourner à sa place.

Après la visite de Leira, puis celle d'Apiaru au pommier, Wren se sentit satisfait de sa récolte et entreprit de rejoindre ses camarades.
De loin, le jeune homme aperçut le nouveau venu: un garçon pas fort âgé mais à l'air sympathique. Wren se demanda si ce dernier ne serait pas contre une pomme, mais avant même qu'il ne put lui poser la question, l'inconnu tomba au sol, inconscient.

Il rejoignit Luna aux côtés du jeune garçon, posant son regard perplexe sur son torse.
"Encore un hybride...Kiba se sentira moins seul, je suppose..."
Soupirant comme à son habitude, Wren enleva sa veste à présent sèche, l'enroula en une sorte de boule difforme et la plaça sous la nuque de l'inconnu, histoire de soutenir au minimum sa tête. Mais les yeux de Wren changèrent bien vite de point: Apiaru venait de déverser des pommes sur le garçon évanoui. Wren regarda la jeune demoiselle avec noirceur: il se leva et lui saisit le poignet.

"Si quelque chose ne va pas dans ta petite existence, sache que ce n'est pas une excuse potable pour te défouler sur d'autres vies. Si tu as un problème, soit tu en parles, soit tu te calmes."

Wren n'en revenait pas de sa propre hardiesse, mais il tint bon et ne laissa rien paraître à Apiaru.

"Si quelque chose ne va pas dans ta petite existence, sache que ce n'est pas une excuse potable pour te défouler sur d'autres vies. Si tu as un problème, soit tu en parles, soit tu te calmes."

Elle regarda presque pensivement la main qui lui enserrait le poignet et dont le contact lui brûlait la peau, puis retourna son regard au jeune homme. Elle le fixa ainsi jusqu'à ce que ses pupilles se fendent au maximum, ne devenant plus qu'une fine ligne noire trouant ses iris devenus écarlates et mangés peu à peu de noir. Ses dents butaient contres ses lèvres, et ses canines dépassaient clairement. Ses oreilles étaient plus hautes et pointaient de sa chevelure qui, détachée, avait pris plus de volume - normal elle a séché ^^ *SBAF* Les bienfaits des mousses voluminatrices *SBAAAAAAAAAAF* - et dont les reflets étaient devenus plus intense encore, nappant sa tête d'un brasier ardent. Son visage, sans changer beaucoup plus que ça - ses sourcils s'étant légèrement incurvés et relevés vers les tempes - était devenu plus incisif, plus sauvage, plus violent - à mille lieux de même la Apiaru la plus sauvage qu'ils connaissaient (voir signature pour la Pi-chan la plus sauvages qu'ils connaissaient, avant). Elle sembla soudain bien plus imposante qu'avant.
Sans même paraître bouger, ou peut-être parce que la scène semblait immobile, elle défit son poignet de l'étreinte du jeune homme et recula - à moins que ce ne soit lui qui ai reculé.

- ...Ma petite existence. Tu ne sais de quoi tu parles.

Elle était maintenant définitivement et irrémédiablement grillée. De toute façon, ç'aurait dû arriver bientôt. Un peu d'avance...ce n'est rien, pour elle.

Le jeune garçon évanoui respirer lentement, il sentait quelque chose sou sa nuque, un peut mou mais assez confortable, peut-être qu’il allait rester longtemps comme ça. Au bout de quelque minute, Toboe entendait le son d’une voix de jeune femme et il aurait voulu lui répondre…
Mais plusieurs choses tombèrent sur son visage, d’après son flaire, c’étaient des choses sucré et acide, c’est le poids de ses petite choses qui l’ont réveillé.
Il ouvrait de petits yeux de couleurs noisette, il finit par conclure qu’il ne s’est pas retransformer en loup, Les yeux vers le ciel, il demanda avec une petite voix :

" Où…suis-je ?"

Toboe essayait de se redresser, mais sans succès. Il referma un peut ses yeux pour les rouvrir quelques secondes après.

Chiara regarda Fye avec encore plus de compassion la fatalité de la vie encore cette foutue fatalité qui revenait sans cesse quand Appiaru était dans les parages, et comme elle était toujours avec eux et que les journées sont longues elle savait que ce ne serait pas la seule bourde de sa journée... De toute façon , y'a des gens comme ça ...Y'a des existences comme ça mais : Qu'avait elle fait au bon dieu pour que cette Appia ( qu'elle adore au passage) l'amène chaque jour , mais elle l'adorait quand même , un sentiment bizarre ... Mais elle ne pouvait pas s'en passer...:

_Tu n'as pas l'impression de hum... Il fallait qu'elle choisisse ses mots ... bourrer un peut tout le monde, fouttre le dawa et de de faire chier particulièrement Fye ma chère ? Moi quelque part , je m'en tape fais ce que tu veut ... Mais je te conseille d'essayer de hum... Ne pas bourrer le nouveau! et de l'aider un peut ...

Elle se tourna vers Fye avec son air endormi et une étrange compassion qu'ils partageaient si souvent , un sentiment que si elle n'avait pas connu Appia lui serait encore totalement étranger :

_Je n'ai pas l'impression qu'elle sois si bonne en même temps avec Apppia tout est possible...

Elle se mit à sourire ... Bizarre pour ce qui c'était passé , la tendresse accompagnait ses yeux verrons dans le regard qu'elle adressait à Fye tout en jetant quelques coups d'œil à la renarde:

_Mais c'est comme ça qu'on l'aime

Et elle tourna son dos se baissa et tendis la main au nouveau pour qu'il se relève :

_Bonjour cher inconnu, tu es dans le pays du grand lac et nous sommes aux abords du lac

Wren n'eut même pas le temps d'apercevoir Apiaru se détacher de son emprise. Par contre, il put tout à loisir identifier les deux fentes et le regard ardent qui animaient à présent le visage de la jeune fille.
Wren ne connaissait Apiaru que de loin: ralliés à la même cause, ils s'étaient acceptés l'un l'autre sans trop chercher à établir un quelconque lien. A ses yeux, si Sakura, Fye et Kurogané lui faisaient confiance, il n'y avait pas à discuter. Mais le jeune homme sentait bel et bien que la tournure des évènements prenait un tournant dangereux.

Le nouveau venu semblait avoir émergé des ténèbres, mais Wren ne lui porta pas attention.

"- ...Ma petite existence. Tu ne sais de quoi tu parles."
Wren fronça les sourcils et continua d'observer Apiaru, tout en lui répliquant:
"Nous avons tous eu un passé et une histoire compliquée ou éprouvante, mais nous avons décidé d'oublier en partie ce que nous avons laissé dernière nous pour aider la princesse Sakura. Alors je me répète: soit tu te calmes et éventuellement, tu nous racontes ce que tu as sur le coeur, soit tu ..."

Il ne savait pas trop pourquoi, mais la colère començait à animer son être tout entier face à Apiaru. Pourtant, ce n'était pas son genre...
"

Apiaru sentit, plus qu'elle ne vit, une certaine hésitation chez le jeune homme. Elle se permit un rictus, plutôt qu'un sourire, qui découvrit encore davantage ses dents, comme si elle grognait. Il doutait apparement. Si c'était une bonne idée de l'attaquer, si il devait le faire, après tout, les autres lui faisaient confiance.
Elle voyait, par contre distinctement et avec ses yeux et pas sa sensibilité, les effluves, les hormones qu'il exsudait, ainsi qu'une foule d'autres choses, son aura, son énergie, celle des autres, et celle du moindre brin d'herbe, entre autres, par exemple...

Elle ne fit, comme lui, aucune attention à Toboe qui se réveillait péniblement, et se permit un rictus plus grand en entendant les paroles du jeune homme, restant toujours d'une incroyable beauté, mais d'une beauté si sauvage qu'elle aveuglait (pour pas qu'on dise qu'elle ressemble à une harpie avec ses rictus).

- Mais n'as-tu donc toujours pas compris ? Tout de ma présence ici est liée à mon passé. Je ne suis pas du tout ici pour aider Sakura. Et je n'ai jamais décidé d'oublier ce que j'ai laissé derrière moi. Je ne suis là que pour payer ma dette envers Yûko, car je risquais d'anéantir l'équilibre des univers si je réalisais mon voeu seule. Je ne suis là que pour vous regarder vivre et lutter. Vous ne savez pas grand chose. Vos histoires ne sont rien face à la mienne.

La vue du jeune garçon (loup) s’améliora et regarda les visages penchés sur lui, il était étonné mais bon c’est son flair qui l’a mené à eux. Il vit une jeune fille se baisser et tendis la main vers lui. Est-ce qu’elle savait qu’il était en vrai un loup.
« Bonjour cher inconnu, tu es dans le pays du grand lac et nous sommes aux abords du lac »
Le pays du grand lac ? Un nom bien étrange pour Toboe, il ne l’avait jamais entendu parle de ce pays au grand lac, mais dans un sens c’est un peut normal, Car il est un peut amnésique. Le jeune garçon tendit sa main, où il y avait trois bracelet en argent a son poignet et dans un doux sourire :
« Merci, heu… »

Par son hésitation, il demanda le nom de la jeune fille, pour être poli, même si c’est un loup, il faut rester poli avec n’importe qui…enfin, façon de parler.
« Je m’appelle Toboe »
une mini brise amena a ses narines une odeur, une odeur familière, étrange qu’ils ne puissent pas dire un mot a cet odeur, il n’arriver plus a dire a qu’il elle appartient.
« Cette odeur….elle m’est vaguement familière. »

Leira continua de manger sa pomme tout en observant la scène qui semblait tourner au vinaigre, bien qu’elle n’en eu absolument rien à faire. S’ils voulaient se battre, qu’ils le fassent. De plus, Wren avait mentionné la recherche d’une certaine princesse Sakura qui lui était totalement inconnue. Il allait falloir poser quelques questions à son sujet...
Sans vraiment faire attention au nouveau venu ou à la jeune fille aux yeux verrons, Leira mit la tête entre ses jambes, car un mauvais souvenir venait de lui revenir...

*Comment je vais envoyer ça à la sorcièèèère ?...* « ça » = l’écaille, évidemment.

Mais son trésor passa en deuxième position de ses priorités lorsqu’elle entendit la réplique d’Apiaru.

-Mais n'as-tu donc toujours pas compris ? Tout de ma présence ici est liée à mon passé. Je ne suis pas du tout ici pour aider Sakura. Et je n'ai jamais décidé d'oublier ce que j'ai laissé derrière moi. Je ne suis là que pour payer ma dette envers Yûko, car je risquais d'anéantir l'équilibre des univers si je réalisais mon voeu seule. Je ne suis là que pour vous regarder vivre et lutter. Vous ne savez pas grand chose. Vos histoires ne sont rien face à la mienne.

Leira se leva, se planta droit devant Apiaru et la regarda dans les yeux en lui jetant un regard brûlant de ressentiment. Elle n’étais pas vraiment énervée, juste exaspérée d’entendre quelque chose d’aussi insensible.

« Qui es-tu pour juger les gens ainsi ?! Pour te placer si haut face à nous ?! Qui que tu sois et quoi que tu souhaite, tu ne peux pas nous...les traiter comme de simples pions de ton projet !»

De part sa taille tout à fait moyenne, Leira n’était pas fort imposante, mais son regard brûlant laissait transparaître son caractère bien trempé et quelque peu sans gênes. Lorsqu’elle vit les yeux d’Apiaru, elle perdit un peu de sa colère : ce n’était pas la même fille que celle qui l’avait accueillit ou qui avait courut après Fye pour le réconforter.

« Quoi que tu ai vécu et quoi que tu veuille faire, réfléchis-y à deux fois, avant de perdre ceux pour qui tu comptes... »

D’un signe de la main, elle avait désigné Crystal, Fye, Kurogane et Luna. Elle n’était pas certaine de l’efficassité de son intervention, mais elle ne pouvait pas la laisser s'emporter plus loin. Si ses amis n'étaient pas habitués à cette forme, il y avait non seulement de quoi être effrayé, mais il y avait aussi de quoi lui en vouloir après ce qu'elle venait de dire...

Elle se tourna calmement vers Leira, détaillant les vapeurs qui s'échappaient de son corps frèle, sans changer d'expression d'un iota, ou plutôt sans laisser paraître la moindre émotion.

- Je n'ai pas dit que vous étiez de simples pions, mais que je n'étais pas du tout là pour les mêmes raisons que vous, répliqua-t-elle d'un ton neutre.

Mais à la réponse suivante de la jeune fille, conservant néanmoins toujours le même aspect, sa sauvagerie s'estompa pour laisser place à la jeune fille qu'ils pensaient connaître, mais qui semblait presque terrorisée - ça doit faire classieux avec ses dents géantes, ses oreilles et ses yeux.

- Si vous me connaissiez, murmura-t-elle d'une voix tremblante, jamais plus vous ne voudriez vous approcher de moi...

Puis elle s'enfuit à nouveau sous l'ombre des arbres.